MAISON DU BRIDGE DE WASQUEHAL 01/07/2010
Méthodes autorisées – Psychics – Procédure d’alerte – Arbitrage
METHODES D’ENCHERES :
Toutes les méthodes d’enchères (sauf SHA, interdites en TPP) sont à priori autorisées à la Maison du Bridge. Toutefois, s’il s’agit d’une méthode inhabituelle, il serait de bon ton de présenter à la table une feuille ou un bristol (de format 12x8) avec les très grandes lignes, afin que les adversaires puissent préparer une défense éventuelle.
Exemples : 2¨ multi, SA faible 12/14, Acol, Barrages en Texas, Bicolores…
PSYCHICS :
Sont ainsi nommées toutes les enchères faites volontairement par un joueur en s’écartant nettement de la méthode annoncée par la paire (soit par la force de la main, soit par la distribution).
Sont ainsi considérés comme psychics toute ouverture inférieure à la VNO (Valeur normale d’ouverture, voir XXXIV du règlement national), toute ouverture dans une couleur de 1 ou 2 cartes (sauf § d’appel dûment alerté), toute intervention dans une couleur de moins de 4 cartes, une ouverture de 1SA avec un singleton (le SEF autorise l’ouverture de 1 ou de 2 S.A. avec un singleton par l’As ou le Roi) ou une chicane …
Par contre, on ne doit pas considérer comme psychic un choix s’écartant légèrement de la méthode.
Exemple : la séquence 1§ - 1© - 1SA dénie en principe 4 cartes à ª.
Rien ne vous empêche néanmoins de tenter 1SA avec : ª RV72
© D4
¨ RV95
§ R1098
Et tant pis pour vous si le partenaire a 4 cartes à ª !
Dans les tournois de la Maison du Bridge, un psychic n’est autorisé que contre une paire dont les deux membres sont au moins 2ème Série Majeure.
Tout psychic fait contre une paire ne remplissant pas ces conditions et toute compréhension anormalement providentielle d’un psychic du partenaire entraineront l’application de sanctions maximales (application stricte du code allant jusqu’à l’exclusion temporaire ou définitive en cas de récidive).
Une erreur involontaire d’application de sa propre méthode (que ce soit par oubli ou en plaçant un ¨ dans les ©…) est assimilée à un psychic pour l’application du code sur la donne en question, mais ne sera évidemment suivie d’aucune autre sanction.
PROCEDURE D’ALERTE, EXPLICATIONS :
Doivent être alertées toutes les enchères qui ont (par la zone de force ou la distribution) une signification autre que celle du système d’enchères français.
· On n’alerte plus l’ouverture de 2© ou 2ª faibles, mais on alerte l’ouverture de 2§ fort indéterminé, l’ouverture de 2¨ forcing de manche, et leurs réponses.
En règle générale, on doit alerter tout ce que les adversaires peuvent ne pas comprendre, mais que vous, vous comprenez (définition de l’alerte, annexe 7 page 62 du Règlement National)
Après une alerte, l’adversaire, à son tour de parole, peut demander l’explication de l’enchère. Le joueur qui est à l’entame (ainsi que son partenaire, mais seulement lorsque la carte d’entame sera posée, face cachée, sur la table) peut demander la signification de toute la séquence d’enchères.
La réponse à une demande d’explication doit être complète (non seulement la signification de l’enchère en force et en distribution, mais aussi ce qu’elle exclut. Exemples : la réponse « relais » ne suffit jamais ; la réponse « Spoutnik généralisé » est insuffisante : il faut préciser si une autre enchère aurait été forcing ou pas, si elle aurait promis 4 ou 5 cartes, etc).
S’il s’avère qu’il y a désaccord entre l’explication donnée et la structure de la main, et si la paire ne peut apporter par sa « feuille de méthode » la preuve qu’il y a eu erreur d’application, l’arbitre appelé appliquera le code relatif aux erreurs d’explication.
En l’absence d’alerte, il vaut mieux ne pas poser de question, mais appeler l’arbitre si vous constatez qu’une main adverse ne correspond pas à la signification normale des enchères (le Code n’interdit pas en effet de poser des questions, mais toute question (surtout si elle insiste sur une couleur donnée) peut être traitée par l’arbitre comme une information illicite relevant de la loi 16)
APPEL A L’ARBITRE :
L’arbitre ne peut être présent à toutes les tables. Il est donc tout à fait normal de l’appeler lorsqu’il y a une erreur ou une anomalie quelconque. Personne ne doit se vexer d’un appel à l’arbitre.
N’hésitez pas à appeler l’arbitre pour tout problème relatif aux renonces , alertes, explications, hésitations anormales, etc., même à la fin du coup (avant le changement de table néanmoins).
Par ailleurs, gardez bien vos cartes sur la table, face cachée, orientées selon le camp qui a fait la levée, tant que le score n’a pas été marqué en accord entre les deux paires (c’est le seul moyen de résoudre rapidement un désaccord sur le nombre de levées, ou de retrouver une éventuelle renonce).
Remplissez bien, complètement, la ligne de score sur les feuilles ambulantes : contrat, déclarant, résultat, carte exacte d’entame, score).
Un respect satisfaisant des règlements du jeu par tous et une tenue de table correcte sont les meilleurs moyens d’obtenir une ambiance agréable pour tous.